Étymologie : Le nom générique Anas vient du latin et signifie canard. Le nom spécifique platyrhynchos est la composition de deux mots grecs « platÿs » signifiant « large » et « rhÿgchos » signifiant « bec ».

Ce canard est le représentant le plus connu de ce genre et s’est adapté à différents écosystèmes dans le monde entier, il a même été domestiqué dans le monde entier, bien qu’il y ait des indications que cette espèce pourrait être originaire d’Asie, en Europe il est extrêmement commun et on peut dire que pendant des années, cet animal a été l’objet d’admiration de l’homme en raison de son beau plumage, qui chez les mâles, est particulièrement coloré.

Bien qu’il s’agisse d’un animal qui s’est assez bien adapté aux zones d’intervention de l’homme, son comportement tend à être évasif en présence de l’homme, surtout lorsqu’il se trouve dans des écosystèmes éloignés des zones urbanisées.

Cet animal habite habituellement les zones humides ou les plans d’eau relativement peu fréquentés, mais il niche loin de ces zones, généralement dans des terrains vagues ou même sur des arbres. Le Canard colvert se repose habituellement dans des plans d’eau tels que des lagunes artificielles ou non, où il a une vie sociale très prolifique, car il s’agit d’une espèce grégaire qui partage habituellement son espace avec d’autres oiseaux aquatiques, qu’il tolère assez bien.

Bien qu’il s’agisse d’un animal fondamentalement herbivore, consommant des algues, des plantes aquatiques, des graines et des baies, il peut également compléter son régime alimentaire avec des vers, des mollusques, des larves, des crustacés, des grenouilles, des têtards et même des anguilles, nourriture qui peut être obtenue aussi bien sur terre que dans les estuaires, les étangs et les cultures.

Pendant la saison de reproduction, la femelle pond généralement de 3 à 12 œufs, dont elle s’occupe seule. Ces œufs éclosent normalement entre 15 et 27 jours, donnant naissance à de petits poussins jaunes avec des taches brunes, qui peuvent se débrouiller seuls pratiquement dès le premier jour d’éclosion.

Ces animaux sont prêts à s’envoler en moins de 3 mois, date à laquelle ils ont tendance à occuper d’autres zones et à former leurs propres familles ; il convient de noter que, grâce à leur grande capacité d’adaptation aux zones envahies par l’homme, on peut dire qu’ils ne font l’objet d’aucune protection spéciale car leurs populations sont assez stables et même en augmentation.

On sait que les populations qui vivent dans le nord de l’Europe ont tendance à migrer vers le nord de l’Afrique en hiver ; en revanche, celles qui sont situées plus près de la Méditerranée ont tendance à être plus sédentaires et à faire de petits déplacements locaux ; en revanche, en Europe centrale, par exemple dans des pays comme le Luxembourg, où le climat est relativement plus doux, on peut trouver des individus pendant les quatre saisons.